le mercredi 16 fevrier / les verbes
.. LE VERBELe verbe exprime l’action ou l’état du sujet. C’est un mot qui se décline : il porte les marques de la personne, du temps et du mode. On dit alors qu’il est conjugué.
Tout verbe a une forme invariable nommée infinitif.
Exemple : Les enfants crient, hurlent. (crier, hurler.)
Pierre reste à la maison. (rester.)
II. LES PRONOMS PERSONNELS SUJETS
Voir dans expansion du GN
III. LA NOTION DU TEMPS : BASE ET MARQUES
A. La base
La base d’un verbe s’appelle aussi le radical. Ce sont les sonorités qui restent fixent lorsqu’un verbe est conjugué.
Exemple : Je finis, tu finis, il finit, nous finissons, vous finissez, ils finissent.
Le verbe FINIR a deux bases : fini et finiss
Il existe des verbes à une base, deux bases et jusqu’à six bases ! ( chanter, finir, pouvoir).
IMPORTANT : dans cette conjugaison, il existe 5 verbes irréguliers :
avoir, être, aller, dire, faire.
B. La terminaison
C’est la marque du verbe en ce qui concerne le temps, la personne et le mode.
ATTENTION VOIR LES TABLEAUX DE CONJUGAISON
C. Les modes
Manière dont le verbe exprime l’état ou l’action. Les modes traduisent l’intention de celui qui parle ou écrit.
En français, il y a six modes :
- indicatif : l’action est présentée comme une action réelle, se situant à un moment déterminé.
- subjonctif : l’événement est considéré comme possible, souhaitable, mais pas certain.
- conditionnel : l’action n’est pas réalisée. Elle dépend d’une condition.
- impératif : l’action doit se réaliser. L’impératif est le mode du commandement.
- participe : forme verbale impersonnelle qui joue tantôt le rôle d’adjectif (variable), tantôt celui de verbe.
- infinitif : forme ordinaire du verbe, ne portant pas de marque de nombre ni de personne.
D. Le présent de l’indicatif
Il exprime un fait qui se déroule au moment où on le rapporte. C’est le temps du présent. Il est également utilisé pour exprimer :
- une action qui dure : nous travaillons depuis ce matin.
- une habitude : tous les matins, je me lève à 7 heures.
- des vérités générales : l’eau bout à 100 degrés.
- la plupart des proverbes : la gourmandise est un vilain défaut.
E. L’imparfait de l’indicatif
C’est un temps du passé. Il est souvent employé pour décrire des événements du passé au moment où ils se déroulent. C’est le temps de la description.
Il peut également :
- marquer une habitude dans le passé : Étant jeune, tous les matins je me levais à 7 heures.
- atténuer la rigueur d’une demande : je voulais vous demander de m’aider.
- exprimer un désir : Ah ! si j’étais riche.
- marquer une hypothèse dans une condition : Si vous étiez gentil, vous m’aideriez.
F. Le futur de l’indicatif
Il exprime une action qui aura lieu plus tard, dans le futur.
Il peut également :
- adoucir une affirmation, l’atténuer : En fait, je dirai que tu as tort.
- donner un ordre : tu feras des études.
- donner un conseil : tu essaieras d’arriver à l’heure.
G. Le passé simple de l’indicatif
C’est un temps du passé. Il est surtout utilisé dans la langue écrite. C’est le temps du récit.
- Ce temps exprime un événement précis, bref, alors que l’imparfait décrit une action de plus longue durée.
Exemple : M. Wonka conduisit le groupe à une gigantesque machine qui se dressait au centre même de la salle des inventions. - Le passé simple, employé dans un texte à l’imparfait, souligne aussi la soudaineté d’un événement.
Exemple : ils admiraient tous la machine, lorsque, soudainement, celle-ci s’arrêta. - Le passé simple peut aussi exprimer une action terminée (brève ou longue). C’est le temps des historiens.
Exemple : en 486, Clovis engagea la bataille contre Syagrius. Celui-ci fut vaincu et trouva refuge auprès d’Alaric à Toulouse. Clovis obligea Alaric à lui livrer Syagrius et le mit à mort.
H. Le passé composé de l’indicatif
C’est un temps composé, c’est-à-dire qu’il se conjugue avec l’un des deux auxiliaires : être ou avoir au présent de l’indicatif.
Le passé composé est le temps composé le plus employé.
Il exprime :
- un événement du passé terminé, accompli. C’est le temps du passé de la langue parlée.
Exemple : depuis cette catastrophe, les poissons ont disparu. - éventuellement une action qui sera accomplie dans le futur.
Exemple : attendez, j’ai bientôt fini.
I. Le plus-que-parfait
Le plus-que-parfait indique une action passée accomplie avant une autre action passée, généralement exprimée à l’imparfait.
Il est formé de l’auxiliaire être à l’imparfait et du participe passé du verbe conjugué.
Exemple : on fermait les portes dès qu’elle était arrivée.
J. Le futur antérieur
Le futur antérieur indique une action future accomplie avant une autre action future généralement exprimée au futur.
Il est formé de l’auxiliaire avoir ou être au futur et du participe passé du verbe conjugué.
Exemple : aussitôt qu’ils seront arrivés sur la plage, ils se jetteront dans l’eau.
K. Le passé antérieur
Le passé antérieur exprime une action antérieure ( qui s’est passée avant ) à une action exprimée au passé simple.
C’est un temps qui est uniquement utilisé dans les récits.
Il est formé de l’auxiliaire être ou avoir au passé simple et du participe passé du verbe conjugué.
Exemple : dès qu’elle eut terminé, elle partit.
L. Le subjonctif présent
Le mode subjonctif s’emploie pour exprimer une volonté, une obligation, un désir, un souhait, une crainte, un regret....
Exemple: ( une volonté) je veux que tu lises.
(une obligation). il faut que tu lises.
(un souhait). j’aimerais que tu lises.
Au subjonctif, le résultat évoqué par le verbe est toujours marqué d’un doute (ainsi quand on dit : " il faut que tu lises ", il n’est pas certain que tu liras!).
Au subjonctif, le verbe est précédé de la conjonction " que, qu’ ".
Exemple : il faut que la combinaison soit hermétique.
M. Le conditionnel
1. Son emploi
Le conditionnel s’emploie:
1. à la suite d’une condition exprimée ou sous-entendue.
Exemple : Si nous chantions, nous ferions pleuvoir.
2. pour exprimer un souhait, un regret.
Exemple : Si j’avais de l’argent, je voyagerais.(souhait)
Si j’étais allée au parc, j’aurais fait une attraction.(regret)
3. pour informer sans véritables preuves.
Exemple : Il semblerait qu’il pleuve.
4. dans les formules de politesse pour adoucir la demande.
Exemple : Je veux un gâteau. Je voudrais un gâteau.
2. Sa formation
Au présent, le verbe est formé de la façon suivante :
+ R+ marques et terminaison de l’imparfait
Exemple : Je prendrais
ATTENTION : Les verbes en -er intercalent un e entre la base et le r.
Exemple : Je photographierais
N. Les verbes pronominaux
Le verbe pronominal est celui qui est accompagné d’un pronom désignant le même être, le même objet que le sujet ( me, te, se, nous, vous)
Exemple : tu te laves. (Tu laves qui ? Toi)
Le pronominal est réfléchi lorsque l’action porte sur le sujet.
Exemple : Bruno s’est coupé. (Bruno a coupé qui ? lui-même.)
Le pronominal est réciproque lorsque deux ou plusieurs sujets agissent l’un sur l’autre ou les uns sur les autres.
ATTENTION : le verbe pronominal réciproque ne s’emploie qu’au pluriel.
Exemple : Roméo et Juliette se sont aimés. (Roméo a aimé qui ? Juliette. Juliette a aimé qui ? Roméo)
Le pronominal est non réfléchi lorsque le verbe exprime par lui-même un sens complet et que le pronom n’a pas de valeur particulière.
Exemple : s’en aller, s’évanouir, se douter de, se moquer, s’enfuir ...
O. Les verbes impersonnels
Les verbes impersonnels expriment un état qui ne comporte pas de sujet logique. Ils ne se construisent qu’à la troisième personne du singulier.
Exemple : Il neige, il pleut, il vente.
Il faut ( falloir )
P. Les verbes transitifs et intransitifs
1. Les verbes transitifs directs
Les verbes transitifs directs ont un complément indiquant sur qui ou sur quoi porte l’action du verbe et qui est joint au verbe directement sans préposition. ( COD)
Exemple : l’enfant mange la pomme.
2. Les verbes transitifs indirects
Les verbes transitifs indirects ont un complément de même nature relié indirectement au verbe par une préposition (à, de, par ...) (COI).
Exemple : il parle à sa soeur. Vous souvenez-vous de lui ? Ils ont tablé sur son dynamisme.
3. Les verbes intransitifs
Les verbes intransitifs sont construits sans complément d’objet direct ou indirect.
Exemple : le soleil brille. L’herbe pousse.
IV. LA CONJUGAISON DES VERBES EN "ER"
A. Les verbes en -cer comme placer
Ce sont des verbes qui ont pour particularité de prendre une cédille sous le c devant les voyelles a et o. On prononce ainsi [s] et non [k].
Exemple : je place nous plaçons je plaçais.
remarque: d'autres verbes prennent une cédille devant o et u: les verbes terminés par -cevoir tels que apercevoir, concevoir, décevoir, recevoir.
Exemple : Je reçois, je reçus.
B. Les verbes en -ger comme manger
Ces verbes prennent un e après le g devant les voyelles a et o.
Ceci permet de prononcer [z] et non pas [g].
Exemple : nous mangeons je mangeais.
Remarque : les verbes terminés par -guer conservent le u à toutes les personnes. Ce u fait partie du radical du verbe:
Exemple : je navigue, je naviguais, nous naviguons.
C. Les verbes en -ier comme vérifier
À la première et à la deuxième personne du pluriel de l'imparfait de l'indicatif et du présent du subjonctif, ils s'écrivent avec deux i : un qui appartient au radical (vérifi) et un à la terminaison (ions/ iez).
Exemple : nous vérifiions vous vérifiiez que nous vérifiions que vous vérifiiez.
D. les verbes en -ayer, -oyer, -uyer comme balayer, nettoyer, essuyer
A la première et à la deuxième personne du pluriel de l'imparfait de l'indicatif et du présent du subjonctif, ces verbes s'écrivent à la fois avec y et i.
Exemple : nous balayions - vous essuyiez - nous nettoyions.
Exemple : que nous balayions - que vous essuyiez - que nous nettoyions.
Remarque 1: certains verbes en -uyer et -oyer changent le y du radical en i devant un e muet.
Exemple : nous essuyons sous nettoyez.
mais nous essuierons vous nettoierez.
Aboyer, appuyer, broyer, déployer, employer, ennuyer, larmoyer, nettoyer, noyer.
Remarque 2: les verbes fuir, croire s'écrivent aussi yi aux 1re et 2e personne du pluriel de l'imparfait de l'indicatif et du présent du subjonctif.
Exemple : nous croyions vous fuyiez.
E. Les verbes en -eter et -eler comme jeter et appeler
Ces verbes doublent les consonnes t ou l devant un e muet.
Exemple : Je jette, j'appelle mais: nous jetons, nous appelons.
Remarque: Quelques verbes terminés par -eter et -eler s'écrivent ète et èle - Acheter, congeler, crocheter, geler, haleter, modeler, peler.
F. TABLEAU DE CONJUGAISON DES TEMPS DE BASE DES VERBES RÉGULIERS
futur de l'indicatif | |
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